Automne

Disparus désormais, sur la mousse émeraude,
Les pas légers d'enfants, les rires et les cris.
Le sous-bois automnal, dans son joyeux fouillis
Les cache avec amour dans le vent qui maraude.

L'abeille enfin rêveuse, allègre, baguenaude
Dans l'avenue aux fleurs, la récolte des fruits
Lui donne sans compter le sucre et les rubis
De la pomme aigrelette et de la reine-claude.

Dans le tapis épais des feuilles bruissantes,
Un champignon discret, sous les gouttes luisantes
D'une pluie bienfaitrice, ose un œil curieux.

Et l'arbre penché sur un chemin de traverse
Pleure le bel été, mais de craquements berce,
Dans ses ors et vermeils, les pas aventureux .

Dans le tapis épais des feuilles bruissantes

11 syllabes

D'une pluie bienfaitrice, ose un œil curieux.

Pluie devrait être élidé et ce vers comporte 11 syllabes

Et l'arbre penché sur un chemin de traverse

enjambement de la césure :Et l'arbre penché sur -un chemin de traverse.

Pleure le bel été, mais de craquements berce,

Eté devrait être élidé.

Bonsoir Jérôme,
Je ne suis pas près de me débrouiller seule... 
Merci pour ta grande patiente
Belle et douce soirée
Je t'embrasse.
Lilas

Disparus désormais, sur la mousse émeraude,
Les pas légers d'enfants, les rires et les cris.
Le sous-bois automnal, dans son joyeux fouillis
Les cache avec amour dans le vent qui maraude.

L'abeille enfin rêveuse, allègre, baguenaude
Dans l'avenue aux fleurs, la récolte des fruits
Lui donne sans compter le sucre et les rubis
De la pomme aigrelette et de la reine-claude.

Dans le tapis épais des feuilles bruissantes,
Un champignon discret, sous les gouttes luisantes
D'une pluie amicale, ose un œil curieux.

Et l'arbre contemplant un chemin de traverse
Pleure le bel été, et de craquements berce,
Dans ses ors et vermeils, les pas aventureux .

Pour "bruissant" le littré donne bien trois syllabes [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Disparus désormais, sur la mousse émeraude,
Les pas légers d'enfants, les rires et les cris.

Cette syntaxe me semble nécessiter un point d'exclamation. Pour "bruissante", tu as raison et je l'ignorais.

Disparus désormais, sur la mousse émeraude,
Les pas légers d'enfants, les rires et les cris!
Le sous-bois automnal, dans son joyeux fouillis
Les cache avec amour dans le vent qui maraude.

L'abeille enfin rêveuse, allègre, baguenaude
Dans l'avenue aux fleurs, la récolte des fruits
Lui donne sans compter le sucre et les rubis
De la pomme aigrelette et de la reine-claude.

Dans le tapis épais des feuilles bruissantes,
Un champignon discret, sous les gouttes luisantes
D'une pluie amicale, ose un œil curieux.

Et l'arbre contemplant un chemin de traverse
Pleure le bel été, et de craquements berce,
Dans ses ors et vermeils, les pas aventureux .

Bonjour Jérôme  
Voilà qui est fait.
Belle et douce soirée.
Je t'embrasse.
Lilas