Coeur en boule

Coeur en boule qui roule, toujours et toujours
A l’ubac, au ressac, à l’amour, dans la cour,
Coeur en loque, équivoque et qui perd à la pierre
Un lambeau, un morceau de sa chair, de sa mère,

Coeur ami de l’ennui et qui pleure, se meurt
Et revient, comme un chien, pour bouffer, pour crever,
Coeur avide, cupide, stérile, débile,
Amoureux bien trop vieux pour fluette nymphette,

Anicroches de croches, violon sans saison
Qui se pince et qui grince et qui joue puis rejoue
L’éternelle et cruelle folie de la vie
Qui nous rit au dépit, qui nous darde et nous larde,

Et nous touche de touches et nous bouche la bouche,
Animaux du frigo, des assiettes, en miettes,
En sursis, sans répit, sans crier, sans prier,
Sans demain, sans chagrin, mes amis, je le dis :

Je vous aime

Jérôme

La chute est inatendue , elle donne un sens different au poème un élan supplémentaire. J'aime beaucoup.
à bientot, je t'embrasse
Nat.

J'aime beaucoup, le poème roule et chute d'une façon non prévue !