Courrier du coeur

Mon coeur,



Je ne t'écrirai plus, mes larmes ont séché

Et la sombre douleur qui étreignait mon âme

Ce cilice de feu à la face de flamme

Est tombé désormais de mon corps éploré.



Chacun de tes soupirs m'enseignait les étoiles

Et chaque battement réinventait mes jours

Le divin abandon couronnait mes amours

Que la nuit recouvrait de ses pudiques voiles



Au printemps tu me fis succomber dans les bras

D'un autre coeur aimant à la même mesure

D'un feu qui consuma de sa douce morsure

Mon âme éclose en fleur après les grands frimas



Chaque jour s'envolait ainsi qu'une colombe

Caresse l'air du temps d'un souffle de douceur

Suave et nonchalante où nos deux corps vainqueurs

Célébraient la saison du muguet dans la combe



A l'été la nature exultait dans le soir

Des roses le parfum se posait sur nos lèvres

Nous partagions à deux les estivales fièvres

Qui donnent des couleurs à l'amour dans le noir



Puis bientôt vint l'automne aux heures pluvieuses

Où son coeur s'éloigna sans espoirs de retour

Te brisant en morceaux de ciel au point du jour

Laissant en souvenir des larmes ébrieuses



Je ne t'écrirai plus mon coeur il n'est plus temps

Nous entrons en hiver aux mortelles gelures

Tu ne me feras plus courir les aventures

J'y suis bien décidée...Au moins jusqu'au printemps

Chaque jour s'envolait ainsi qu'une colombe

Caresse l'air du temps d'un souffle de douceur

Je ne vois pas où se trouve le sujet de "caresse"

Caresse l'air du temps d'un souffle de douceur

Suave et nonchalante où nos deux corps vainqueurs

Il faut accorder le nombre , douceur singulier, vainqueurs pluriel

Nous partagions à deux les estivales fièvres  

Par-ta-gi-ons 4 syllabes

Où son coeur s'éloigna sans espoirs de retour

J'aurais mis espoir au singulier

Nous entrons en hiver aux mortelles gelures

La tournure de cette phrase est incorrecte

Mon coeur,



Je ne t'écrirai plus, mes larmes ont séché

Et la sombre douleur qui étreignait mon âme

Ce cilice de feu à la face de flamme

Est tombé désormais de mon corps éploré.



Chacun de tes soupirs m'enseignait les étoiles

Et chaque battement réinventait mes jours

Le divin abandon couronnait mes amours

Que la nuit recouvrait de ses pudiques voiles



Au printemps tu me fis succomber dans les bras

D'un autre coeur aimant à la même mesure

D'un feu qui consuma de sa douce morsure

Mon âme éclose en fleur après les grands frimas



Chaque jour s'envolait ainsi qu'une colombe

Caresse l'air du temps d'un souffle de douceurs

Suave et nonchalante où nos deux corps vainqueurs

Célébraient la saison du muguet dans la combe



A l'été la nature exultait dans le soir

Des roses le parfum se posait sur nos lèvres

Nous cédions à deux aux estivales fièvres

Qui donnent des couleurs à l'amour dans le noir



Puis bientôt vint l'automne aux heures pluvieuses

Où son cœur s'éloigna sans espoir de retour

Te brisant en morceaux de ciel au point du jour

Laissant en souvenir des larmes ébrieuses



Je ne t'écrirai plus mon coeur il n'est plus temps

Nous entrons dans l'hiver aux mortelles gelures

Tu ne me feras plus courir les aventures

J'y suis bien décidée...Au moins jusqu'au printemps

Bonjour Jérôme
Le sujet de caresse est colombe.
Belle et douce journée
Je t'embrasse

Lilas

Très sympathique, ce texte, très rythmé et plein de sens poétique, bravo.

Merci pour tes encouragements Jérôme :-)

J'en ai encore un à t'envoyer, je sais qu'il y a des fautes dedans, aussi ais-je grand besoin de tes lumières :-)

Je t'embrasse

Lilas