[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Mystique Quand la rumeur s’étend sur la place publique,
Se retirent d’un saut cymbales et grillons.
Ils fendent le silence et leurs doux carillons
Sèment à l’herbe folle une ivraie onirique.
Le vent souffle son air de pays chimérique
Où vibrent de concert les cors et les bassons,
Un lieu d’or et d’airain où naissent les frissons
Qui se lovent au choeur d’une oreille euphorique.
Voilà bientôt cent jours que je perçois ton chant
Qu’un très vieux limonaire ô combien attachant
Pousse vers le coteau sur le flanc de la vigne.
Le mur de la chapelle offre un doux réconfort,
Un refuge serein, la voûte de son fort,
Ma voix s’éteint paisible et mon cœur se résigne.
*
Chrissette