Le baobab est tombé
Et nous sommes nus
Sous les nuages empruntés
Par des vents de douleurs
Les palabres se sont tus
Eblouis par le néant soudain
Les sourires orphelins pleurent
Sur les visages lourds de chagrins
L'hiver saisit les entrailles
L'incertitude chausse la couronne des despotes
Et nos épaules amères se courbent sous son regard
Nous sommes des enfants perdus
Mais ta voix nous marquent
De ta grande sagesse
Et ta quête est désormais la nôtre
Liberté et harmonie
Ta force inonde mes veines
Je ne marcherai qu'à l'ombre de tes mots