Tes mots sont beaux comme des perles d'orient
Ils me parent de soie nuancée de rêves,
Et me vêtent d'atours lourds et luxuriants
Ils coiffent mes cheveux de vent qui se lève.
C'est comme un trésor caché au fond du verger
De mes pensées, là, sous les arbres, désir
Interdit de citée, interdit d'exister
Ailleurs que sur les pages de mes souvenirs.
Ils m'émeuvent à pleurer, de ce qu’ils me disent
De solitude et d'amertume, mais aussi
De puissance vitale, délicatesse exquise
Ou merveilleuse humanité, mélancolie.
Donne-moi tes mots gouttes d'eau pour étancher
Une soif dévorante qui dévaste mon esprit.
Laisse-les rebondir vers moi, m'ouvrir la portée
D'une musique cristalline d'ange épris.