Un village

C'est une verte vallée, paisible.
A son creux, comme un enfant nu
Un village, enfoui sous les nues,
D'une simplicité indicible.

Silencieux, maisons alignées,
Bien propret, cerné de forêts,
Il dort, indolent, les yeux clos,
Derrière les dentelles des rideaux.

Mais sous le velours, les percales,
Traînent de glauques sentiments
La jalousie, les grincements
De dents sont le coeur viscéral.

L’envie et la méchanceté,
sont au diapason, rivales
Chassent la pureté virginale
De quelque innocence égarée.

Rumeurs et lâchetés se cachent , sournoises , derrière les plus belles tentures. Ainsi disparaissent nos illusions quand s'entrouvrent les fenêtres de l'intimité dévoilée.

Comme c'est parfaitement exprimé...
belle et douce journée.
jet'embrasse.
Lilas

Village rime avec commérages et il faut s'en préserver mais ce n'est pas toujours facile ! Bon samedi, amitié

Commérage, c'est vraiment ça...ça peut faire tant de dégâts...
Belle et douce journée
Amitiés.
Lilas.

Mon village paisible, les gens au regard si doux saluent quand tu les croises. J'ai même cru que le monde a changé; quand s'annoncèrent les éléctions municipales ! Je me suis retrouvée dans une fosse aux serpents ... Mes rêves bucoliques s'envolèrent !

Bonne journée merci pour ce croquis parfaitement mené d'un village qui pourrait être le mien !
Je t'embrasse tendremment
Natacha.

La politique déchaîne bien des passions...Dommage pour tes rêves...
Bon dimanche.
Je t'embrasse tendrement,
Lilas.