Qu’à de belles visions nos esprits vagabondent,
Laissant aux terres mortes un peu de nos passés
Et ces êtres sans nom proférant à l’immonde
Un tollé discordant de plaintes écorchées !
Qu’au repos nos enfants, les mains vidées du jeu,
Aspirent pour demain, le regard pétillant,
A tout savoir nouveau quand se perdront au feu
Leurs rêves de magie et les secrets du vent !
Qu’à nos mains inutiles de rester aux poches
Quand machines sans âme nous volent la vie,
L’on nous rende l’outil qui fera du fantoche
Un être créateur, un artiste accompli !
Et qu’enfin s’il le faut, on bâtisse des murs
Aussi hauts que la peur ne pourrait les franchir,
Sacrifiant de nos frères grandis de l’armure
La caresse du fer et le mauvais soupir !
Jérôme