Lune d'hiver

Une tête flottait sous ma lune d’hiver.
sans regard et sans traits, telle un buste de pierre,
Elle était résignée au modeste dessein
de ces vies oubliées qui taisent un chagrin.

Quelques fibres terreuses dansaient au courant
quand la bouche baveuse écumait patiemment
Une intime liqueur aux mousseuses parures
étirant sa langueur en cette onde très pure.

Je souhaitais un ami, libéré de la haine,
un être que l’oubli aurait pris de ses chaînes,
Ainsi, j’ouvris les mains, le coeur battant chamade
et blottis sur mon sein ce nouveau camarade.

Aujourd’hui, tu seras un grand frère oublié !
demain, tu repeindras mon songe délavé !
Tu es le confident aux dix mille facettes,
un visage changeant de sublime et de bête.

Jérôme

Il y a une infinie tristesse comme dans beaucoup de tes poèmes et une grande beauté que l'on retrouve aussi dans tes poèmes. Amitié

J'aime la lune, elle m'attire et me grise
Je l'admire la nuit, mais je jour elle me fuit
De sa froide beauté me suis je éprise ?
Qu'importe je la regarde et je suis éblouie...

Natacha Bisous.