EPILOGUE
De la petite fille.
« Grand-mère, s’il te plait, aujourd’hui je voudrais que tu me racontes comment je suis arrivée chez toi… tu sais la vérité vraie, pas un conte pour les petites filles… »
« Oh là, là ! ! ! » répondit-elle, sans me renvoyer… j’attendis qu’elle veuille bien me répondre…
« Un jour je me rendis chez mon amie M. J’aurai mieux fait de me casser une jambe ce jour là !
Je fis la connaissance d’une jeune femme, elle avait un atelier de décoration à Munich avec deux ouvrières, elle même était peintre, elle était venue voir les musées de Paris pour une quinzaine de jours. Cette jeune femme bien élevée, timide et de bonne famille, me parut la femme idéale pour mon fils…
Je l’invitais à la maison en lui disant que mon fils ayant un taxi pourrait lui faire visiter Paris si elle le désirait.. Le lendemain elle fit la connaissance de ton père… ils ne se quittèrent pas pendant tout son séjour… Puis elle repartit à Munich.
Que Dieu me pardonne, je n’ai eu de cesse que ces deux là s’écrivent, se rejoignent et se marient…
Ce fut la catastrophe ! Mais tu sais bien que je n’ai pas le droit de te dire du mal de ta mère ! »
« Oui mais ... moi ? »
Toi tu arrivas deux ans plus tard, un petit ange, la petite fille que nous n’avions pas eu !
Micha est tombé sous le charme, moi aussi…
Les relations avec Vera, ta mère, étaient tellement tendues qu’il m’était difficile de venir te voir.
Au bout de quelques semaines elle a déménagé pour être loin de nous …Ton papa alla vivre chez des amis, elle lui demanda de te reprendre car elle n’avait pas les moyens de te garder… Quand nous avons appris ça Micha est allé te chercher, tu avais neuf mois quand tout fier et heureux il te déposa dans mes bras. Ton premier mot fut « Titi » montrant la montre de ton grand père et le second fut : « Diédou » !
Diedouchka veut dire : grand père en russe.
A cet instant j’aimais mon grand père plus que tout au monde !
Epilogue à suivre...