La solitude.
Sans toi le jour se meurt encor'
La lune épand ses larmes d’or
L’ombre s’étend silencieuse
Comme une chatte langoureuse.
Telle la mer cherchant les ports
Je glisse en toi lorsque tu dors
Mâts accrochant la nébuleuse
Comme voilier vers l’île heureuse.
La brise dit ton nom tout bas
Effleurement sur mon front las
Et sur les roses des tonnelles.
Le rêve grave sur ma peau
Des arabesques de dentelles
Vient me border dans son berceau.
Anita
Janvier 2011