[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Paradis perduOn laisse s’égoutter en soi tant de secrets !
De l’oreille, on reçoit ceux de l’autre en préface.
Les sourires d’hier qui nous ouvraient l’espace,
s’évaporent, sans bruit, entre des guillemets.
On drape nos chagrins dans des coffres muets,
la force et la douceur que le regard pourchasse.
Les paumes de nos mains où plus rien ne s’efface,
laissent las des instants, traînant de longs boulets.
On voudrait s’arrêter, museler la bourrasque,
être toujours l’enfant que la candeur démasque,
En retenant le sable au fleuve impétueux.
Mais on sait la fraîcheur qu’apporte la nuit pleine,
brodant ses illusions dans une course vaine.
Recommencer, quérir, vivre ailleurs…aimer mieux ?
*
Alba