[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Dans tes bras Au creux des pas perdus s’est enfui mon sourire
Dans un journal froissé aux mains d’un voyageur.
Assise sur un banc, je scrute, l’air songeur,
Le regard d’un passant qui saura tout me dire:
Pourquoi je m’époumone en baisers; je respire
Le souvenir de toi au rythme de la peur,
Ce monstre tentacule en sa lente moiteur
Enroule mon sommeil dans la nuit qui s’étire.
Mon coeur est cet orage à l’horizon de feu
Geignant comme une bielle accrochée à l’essieu
Fuyant en pointillés sur la ligne de mire.
Je traque les désirs comme on chasse un amour
Puis m’endors à mon gîte aux rais du petit jour
Dans les bras écorchés d'un grand poupon de cire.
Chrissette