Chagrin

Viens, âme en peine, te consoler auprès de moi,
J'écoute, je suis là pour toi, attentive
A tes moindres soupirs, dans tous tes émois,
Tes colères folles, enfant, ma sensitive.

Confie-moi tes blessures, que je te berce
Dans mes bras de lune, éclairée d'un rayon
D'argent brillant, qu'une lumière traverse
Et referme doucement tes plaies papillons.

Pleure, mon amour, tes larmes de soie rose
Sur tes joues veloutées, elles roulent, perles
De miel, et tes sanglots lentement se posent,
Frissonnant comme au petit matin des merles.

Ris, ma chérie, ton chagrin enfin consolé,
Mets dans tes yeux des vagues claires de bonheur,
De ton cœur toute peine enfin envolée
Illumine le mien à l'ombre de ta chaleur.

Plus que la femme c'est ici la mère qui parle avec tout ce que cela comporte de tendresse et de paix.

Que c'est beau la tendresse d'une mère ! J'aurai aimé pleurer sur une épaule amie.
Hélas rien, le vide ce sont toujours les miennes (d'épaules) qui ont servi ... et ça continue....
Ton poème est émouvant.
merci, bonne journée amitié et tendresse
Natacha.