A l'heure creuse, vide et noire,
Mon esprit sans repos se bat
Dans une lutte sans victoire,
Faisant du remord le substrat.
Comme un violent orage des sens
Mes idées vont dans le non-sens
Mènent une danse infernale,
Une brillante bacchanale.
Tout se confond, passé, présent,
Lourd fouillis inextricable
Des actes pensés, des moments,
Des paroles insupportables.
Et au milieu de tout cela,
Quelques traces lumineuses
Un regard, un baiser, un pas
Me font comme une berceuse.
Alors, quand enfin arrive
L'aube, dans sa splendeur rosée
Mes yeux se fermant, épuisés,
Les rêves me font voyager.
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