déchirements

La nuit au regard charbonneux
Me pousse en mes retranchements,
Sinistre ciguë, venin bileux,
Fouille le passé au présent.

Mes entrailles, noires marécages
Se creusent douloureusement
Sous l'assaut si dur et violent
Dans ce malheureux voyage.

Dans mon esprit si tourmenté
Tu reviens briser l'horloge
Qui rythme le fil cadencé,
Jours morts que rien ne déloge.

J'ai l'envie de dire, de crier
En un flot furieux et ardent
Le manque, le vide lancinant
De toi, de tes mots murmurés.

Mais je retourne comme une ombre
Vers le si douloureux néant,
Ma vie sans relief et si sombre
Lisse miroir indifférent.

Pas gai mais très parlant ! Amitié

Quand on plonge dans le passé c'est toujours une source de déchirements, vivre le present se projetter dans l'avenir...Je me dis que j'ai vécu le pire. Bonne journée Amie, maintenant que tu as déposé ta peine, vis une journée pleine : de gaité !
Je t'embrasse Natacha

Se passer de l'autre est indispensable si l'on souhaite conserver son équilibre, ainsi la soliude est un bienfait pour qui veut préparer dignement son dernier envol.

-Je hais la solitude et ne pleure pas après mon dernier envol, j'ai bien le temps pour vivre et aimer, Jérôme.
Belle journée,
Je t'embrasse.

-J'adhère à ta façon de voir, Natacha, mon amie. Ma peine n'a duré que pour écrire ce poème, elle a vécu, elle est passée.
Je te souhaite une très belle journée
Je t'embrasse.

-Alona-Eléna, merci, tu as raison, pas très gai...Il faudrait que j'essaie...Mais quand je pense poème, je pense drame, allez savoir pourquoi...Mais je te promets d'essayer.
Belle journée.
Amitié