Sur un papier, mon doigt poète
A déposé ce tourbillon
Qui a tourné jusqu’à la fête
Et soulevé ton cotillon.
J’ai découpé, dans du crépon,
Le rêve doux de mes dix ans.
Il a volé, sous ton jupon,
Le gentil trouble d’un enfant.
Dans l’échancrure de la nuit
Me dévoilant son doux présage,
La lourde courbe de tes fruits
Frôle l’orée de ton corsage.
Sous ta jupette de chiffon
J’ai vu paraître ton dessous.
Devant ce drapeau de coton,
Je me suis mis au garde à vous.
Jérôme