Dans mon petit cube, on peut voir dehors,
Entendre la pluie et rêver tout haut.
Ce n'est pas Versailles ou bien Hautefort
Mais, il y fait bon raturer ta peau.
De coeurs transpercés, de fleurs sans pétales,
De ballons légers et de chevaux lourds.
C'est le pas perdu pour un dernier bal
Quand, faute de mieux, nous reste l'amour.
Moi j'en ai vu plein, des cubes de vie,
Perdus dans les champs, perchés dans le ciel,
Autant que d'étoiles fardant la nuit,
Autant que de gouttes sur les prunelles.
Oui mais c'est chez moi ! Même pour mourir
Il y fera beau, il y fera chaud,
Quand je pousserai mon dernier soupir
Comme j'ai pleuré au creux du berceau.
Jérôme