C’est un balancier de raison
Qui, lourdement, lève sur nous
Son fer brûlant comme un tison,
Et vient s’abattre sur les fous
C’est comme un sang qui vient, qui va
Paisiblement, léchant le port.
Oui, mais qui creuse, jamais las,
Le lit profond de notre mort.
C’est une danse chaloupée
Sur un mirage qui se tord,
Une promesse de coupée
Pour tous les enfants du sabord.
C’est une bête qui ne sait
Que la question de son pourquoi,
Abandonnant au drap défait
L’amère sève de sa foi.
Jérôme