Premières amours
dans cette nuit blanche
la brise d'été voyage
Nos deux ombres
parmi les parfums de fleurs
qui fusionnent
Les yeux dans les yeux
l'herbe assoiffée tend les bras
à nos corps aveugles
Dans nos mains fiévreuses
loin de l'écume des vagues
ce qui nous submerge
Sous l'astre argenté
les grands arbres nous chuchotent
leurs regards complices
Sur son dos craquant
il porte nos deux sourires
le pont de bois rouge