Si doux est le tourment...
Les étoiles peut-être
Ou le vent du printemps
Se sont chargés de mettre
En mon coeur ce diamant
Son éclat qui m'émeut
Bouleverse mes jours
De soupirs audacieux
De murmures d'amour
Et de baisers fougeux
Blanches comme un soupir
Mes nuits sont malmenées
Traversées de désirs
Et de pensées portées
Par un trouble zéphyr
Et le coeur torturé
Par mon tendre bourreau
Je ne puis résister
Et succombe à ces eaux
Qui viennent me noyer
Ô quelles douces folies
Se jouent à cet instant
L'essence de la vie
Y arrête le temps
Que le destin défie
Et puis il disparaît
Chassé par la lumière
Comme un doux feu follet
Fuyant sous mes paupières
Trop lointain désormais
Alors la mort dans l'âme
Je rêve à des toujours
Mais l'ombre de sa flammme
Ignore le cri sourd
De mon coeur sous sa lame