Ce monde tel qu'il est

Ce monde, tel qu'il est, invisible me rend.
Je me suis égaré dans le désert étrange
De la ville de toile où je vis, à la frange
De vos regards lointains, légers comme le vent.

Tout au fond de l'abîme, plus mort que vivant,
Saigne ma mémoire quand je pense à cet ange
Qui fut mon seul ami, parti sous la phalange,
Cruelle arme d'un frère, un ennemi pourtant.

Et tout le jour durant, je pousse ma brouette.
La poussière salée étanche ma secrète,
Mais douloureuse larme en bulle de chagrin.

Mon corps est aguerri, mais mon cœur se révolte
Je veux encore apprendre, et pousser cette porte
De paix et de silence où mon pays m'étreint.

Tout au fond de l'abîme, plus mort que vivant,
abîme chevauche la césure

Saigne ma mémoire quand je pense à cet ange
Mémoire tombe à la césure

La poussière salée étanche ma secrète,
salée-é n'est pas heureux.

De paix et de silence où mon pays m'étreint.
mon m'étreint trop de 'm'

C'est curieux, je ne reconnais pas ton style habituel, dans ce texte.

Bonjour Jérôme :-)
Pourtant je l'ai bien écrit moi-même cette nuit...Et sans doute un peu trop vite puisqu'il est plein d'erreurs...
Belle journée :-)
Je t'embrasse.
Lilas

Ce monde, tel qu'il est, invisible me rend.
Je me suis égaré dans le désert étrange
De la ville de toile où je vis, à la frange
De vos regards lointains, légers comme le vent.

Tout au fond de l'abîme et plus mort que vivant,
Ma mémoire se brise en pensant à cet ange
Qui fut mon seul ami, parti sous la phalange,
Cruelle arme d'un frère, un ennemi pourtant.

Et tout le jour durant, je pousse ma brouette.
La poussière salée assèche ma secrète,
Mais douloureuse larme en bulle de chagrin.

Mon corps est aguerri, mais mon cœur se révolte
Je veux encore apprendre, et pousser cette porte
De paix et de silence où l'enfance m'atteint.

De la ville de toile où je vis, à la frange

ville-vis n'est pas heureux

Ce monde, tel qu'il est, invisible me rend.
Je me suis égaré dans le désert étrange
De la ville de toile où j'ai fui, à la frange
De vos regards lointains, légers comme le vent.

Tout au fond de l'abîme et plus mort que vivant,
Ma mémoire se brise en pensant à cet ange
Qui fut mon seul ami, parti sous la phalange,
Cruelle arme d'un frère, un ennemi pourtant.

Et tout le jour durant, je pousse ma brouette.
La poussière salée assèche ma secrète,
Mais douloureuse larme en bulle de chagrin.

Mon corps est aguerri, mais mon cœur se révolte
Je veux encore apprendre, et pousser cette porte
De paix et de silence où l'enfance m'atteint.

De la ville de toile où j'ai fui, à la frange

fui-à est un hiatus

Ce monde, tel qu'il est, invisible me rend.
Je me suis égaré dans le désert étrange
De la ville de toile où je pleure, à la frange
De vos regards lointains, légers comme le vent.

Tout au fond de l'abîme et plus mort que vivant,
Ma mémoire se brise en pensant à cet ange
Qui fut mon seul ami, parti sous la phalange,
Cruelle arme d'un frère, un ennemi pourtant.

Et tout le jour durant, je pousse ma brouette.
La poussière salée assèche ma secrète,
Mais douloureuse larme en bulle de chagrin.

Mon corps est aguerri, mais mon cœur se révolte
Je veux encore apprendre, et pousser cette porte
De paix et de silence où l'enfance m'atteint.

Je me suis égaré dans le désert étrange
De la ville de toile où je pleure, à la frange

Je-je n'est-ce pas un peu trop ?

Ce monde, tel qu'il est, invisible me rend,
Triste enfant égaré dans le désert étrange
De la ville de toile où je pleure, à la frange
De vos regards lointains, légers comme le vent.

Tout au fond de l'abîme et plus mort que vivant,
Ma mémoire se brise en pensant à cet ange
Qui fut mon seul ami, parti sous la phalange,
Cruelle arme d'un frère, un ennemi pourtant.

Et tout le jour durant, je pousse ma brouette.
La poussière salée assèche ma secrète,
Mais douloureuse larme en bulle de chagrin.

Mon corps est aguerri, mais mon âme s'emporte
Je veux encore apprendre, et pousser cette porte
De paix et de silence où l'enfance m'atteint.

Je ne vois plus d'erreur, tu peux monter ce texte.

Bonjour Jérôme,
Tu n'as pas l'ait de l'apprécier :-)
Bonne journée
Je t'embrasse
Lilas

Peu importe si j'apprécie, tu ne dois pas écrire en fonction de mes goûts.

Bien entendu...Mais j'aime savoir ce que tu en penses. Cela compte pour moi

La poésie est une recherche permanente, celle de l'osmose entre les mots et notre nature profonde. Quand l'exercice est réussi, l'émotion investit le lecteur, pour autant que ses codes émotionnels soient les mêmes que ceux de l'auteur. Autant dire que cette aspiration est ingrate et rarement fructueuse, nous en sommes tous là.

Merci Jérôme :-)
Je comprends mieux
Douce journée
Je t'embrasse
Lilas