Il y a là...

Il y a là un homme épuisé et blafard...
Dans son corps amaigri, on ne voit plus que l'ombre
De ce qu'il fut jadis, émacié et trop sombre,
Il ne reste plus rien, qu'un visage sans fard.

Et dans ses yeux le vide, ondulant nénuphar
Au rythme d'un délire errant dans la pénombre
Qu'un ange bienveillant, de ses ailes, obombre,
Envahit son regard qui fuit loin avec art.

Il évite mes mots et toute ma tendresse
Et la chambre flageole happée par sa détresse
Qui cristallise l'air, étouffant tous les pleurs.

Le silence régit et hache la parole
Je n'entends que ce souffle au cri qui s'étiole,
Et parfois, doucement, le grincement des peurs.

De ce qu'il fut jadis, émacié et trop sombre,

émacié vaut pour 4 syllabes , cela en fait donc 13.En outre "é" et "et" constitue un hiatus

Et la chambre flageole happée par sa détresse

Happée devrait être élidé.

Il y a là un homme épuisé et blafard...
Dans son corps amaigri, on ne voit plus que l'ombre
De ce qu'il fut jadis, efflanqué et trop sombre,
Il ne reste plus rien, qu'un visage sans fard.

Et dans ses yeux le vide, ondulant nénuphar
Au rythme d'un délire errant dans la pénombre
Qu'un ange bienveillant, de ses ailes, obombre,
Envahit son regard qui s'enfuit avec art.

Il évite mes mots et toute ma tendresse
Et la chambre flageole happée à sa détresse
Qui cristallise l'air, étouffant tous les pleurs.

Le silence régit et hache la parole
Je n'entends que ce souffle au cri qui s'étiole,
Et parfois, doucement, le grincement des peurs.

Il y a là un homme épuisé et blafard...
Là-un et é-et, ces deux hiatus m'avaient échappé, c'est impardonnable.

Dans son corps amaigri, on ne voit plus que l'ombre
i-on encore un hiatus.

De ce qu'il fut jadis, efflanqué et trop sombre,

qué-et encore un hiatus

Et la chambre flageole happée à sa détresse
Happée à, je ne suis pas certain que cette tournure soit correcte.

Il y a là cet homme épuisé, trop blafard...
Dans son corps amaigri, l'on ne voit plus que l'ombre
De ce qu'il fut jadis, efflanqué, le front sombre,
Il ne reste plus rien qu'un visage sans fard.

Et dans ses yeux le vide, ondulant nénuphar
Au rythme d'un délire errant dans la pénombre
Qu'un ange bienveillant, de ses ailes, obombre,
Envahit son regard qui s'enfuit avec art.

Il évite mes mots et toute ma tendresse
Et la chambre flageole, elle étreint sa détresse
Qui cristallise l'air, étouffant tous les pleurs.

Le silence régit et hache la parole
Je n'entends que ce souffle au cri qui s'étiole,
Et parfois, doucement, le grincement des peurs.

Il y a là cet homme épuisé, trop blafard...

Puisque nous sommes dans les hiatus y-a en constitue encore un , où avais-je la tête ?

Sur les épaules, j'espère
Oui, dans ce texte, je fais dans le hiatus, mais en grand!
Merci Jérôme.
Je te souhaite une douce journée.
Je t'embrasse.
Lilas.

Il dort ici, cet homme épuisé, trop blafard...
Dans son corps amaigri, l'on ne voit plus que l'ombre
De ce qu'il fut jadis, efflanqué, le front sombre,
Il ne reste plus rien qu'un visage sans fard.

Et dans ses yeux le vide, ondulant nénuphar
Au rythme d'un délire errant dans la pénombre
Qu'un ange bienveillant, de ses ailes, obombre,
Envahit son regard qui s'enfuit avec art.

Il évite mes mots et toute ma tendresse
Et la chambre flageole, elle étreint sa détresse
Qui cristallise l'air, étouffant tous les pleurs.

Le silence régit et hache la parole
Je n'entends que ce souffle au cri qui s'étiole,
Et parfois, doucement, le grincement des peurs.

Et dans ses yeux le vide, ondulant nénuphar
Au rythme d'un délire errant dans la pénombre
Qu'un ange bienveillant, de ses ailes, obombre,
Envahit son regard qui s'enfuit avec art.

Je crois que cette fois, c'est bon, même si je trouve ce quatrain un peu lourd. Quel est le sujet se rapportant à envahit ?

Le vide est le sujet

Il dort ici, cet homme épuisé, trop blafard...
Dans son corps amaigri, l'on ne voit plus que l'ombre
De ce qu'il fut jadis, efflanqué, le front sombre,
Il ne reste plus rien qu'un visage sans fard.

Et dans ses yeux, le vide, ondulant nénuphar
Au rythme d'un délire, errant dans la pénombre
Qu'un ange bienveillant, de ses ailes, obombre,
Envahit son regard qui s'enfuit avec art.

Il évite mes mots et toute ma tendresse
Et la chambre flageole, elle étreint sa détresse
Qui cristallise l'air, étouffant tous les pleurs.

Le silence régit et hache la parole
Je n'entends que ce souffle au cri qui s'étiole,
Et parfois, doucement, le grincement des peurs.

La longue digression de ce quatrain donne un peu le vertige. Ceci dit, je ne vois pas d'erreur.

Je sais Jérôme...On a du mal à arriver au bout. Je chercherai encore.
Merci.
Belle et douce journée.
Je t'embrasse.
Lilas.