Nul besoin de raison, ni besoin d'être sage
La tendresse est un miel qui parfait le gâteau,
D'une tranche de vie, et le plus beau château,
Sans elle, est un caillou nu comme un coquillage.
Un sourire éclatant innonde ton visage,
Sur mes lèvres se lit, brillant comme un anneau,
La promesse d'un rire en éclat de joyau,
Poli par la marée incessante et sauvage.
Dans tes yeux, je me vois, tremblante, au premier jour
D'un roman étonnant, nous menant à l'amour,
Tes mots fous et ta main sont mon seul viatique.
Ton absence est un mal qui ronge, en contre-jour,
La flamme de la vie, en brisant le contour
Du miroir de mon coeur, me rendant pathétique.