Dans des senteurs de fleurs et de terreau mouillé
Chemine le garçon par le bois de couleur
En croisant Amalthée, au soleil resquilleur,
Apparaît en son coeur un nuage insensé.
Du fanum il languit, veut toucher le foyer
Où brûle la flamme, à son dieu, don de ferveur,
Mais ne sait le chemin secret intérieur.
Sa quête reste nue au couchant étoilé.
La clarté assourdie où son île se baigne
La lui montre endormie, un paradis où règne
Un silence troublé par le chant du cosmos.
Dans la solitude où le silence l'apaise
La nature sourit, son coeur se gonfle d'aise
Et dans l'air transparent, entend Atropatos.