Ouvrez les volets

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Ouvrez les volets

En ouvrant ce matin fenêtres et volets
Je fus frappée par la beauté du paysage
Tout était recouvert de blanc même le sapin
Que la neige et le givre avait pris en otage ;

Les brindilles du prunier, l'herbe du jardin
Etaient immobiles tel une carte postale
Je retenais mon souffle, car tout a une fin,
Admirant les reflets éphémères, virginales.

Pas un son, frileux l'oiseau se cachait dans le nid,
Le givre, comme cristal, se fendilla soudain.
Tournant la page, dans ma chaumière je fuis
Fermant les yeux. Tout sera immuable demain.

Non ! j'ouvris les fenêtres et les volets :
La neige avait fondue, de misérables branches
Pendaient vivaces, mais plus souvent gelées
La pluie tombait glaciale en avalanche…

L'hiver devient boueux et laid,
N'ouvrez donc pas vos volets…

Natacha Péneau.

Trop tard, mes volets sont ouverts et , comme tu l'as si bien dit, la grisaille est là, partout. Alors il me prend une soudaine envie de dormir, jusqu'aux beaux jours.

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Il serait bon d’hiberner parfois.
Se déconnecter et dormir jusqu’aux primevères...

Je t'embrasse tendrement de tout mon coeuret en avant toute pour affronter l'hiver, pour affronter l'année et vivre avec soi même en paix.
Toute mon affection
Natacha.