Par hasard arrivé
Dans mes mains accueillantes,
Bel oiseau égaré
Ta présence m'enchante
Ton regard en été
S'est encore attardé,
Quand l'hiver a posé
Ses bagages glacés
Te voilà égaré
Dans le nid de mes mots,
Le coeur tout affolé
Tes yeux de jais mi-clos.
N'aie crainte bel oiseau,
Ecoute mon doux chant.
De trilles éclatants
Je te fais le cadeau.
Ne fuis pas maintenant
Le temps est inclément.
Avec moi sans tourments
Attends le vert printemps.